Il semble que la catastrophe du 25 janvier 1866 ait tragiquement marqué les esprits.
Une solution radicale semble être le meilleur moyen de sortir de cette angoissante impasse.
À la suite de la délibération du 2 Juin 1872, la démolition de l’ancienne construction, la récupération des pierres de Saint- Paul et le choix d’un nouvel emplacement sont décidés à une quasi-unanimité.
Un nouveau terrain de neuf ares appartenant à Monsieur Marie Antoine MARTIN, situé au bas de l’APPUYA à côté de la remise MARTIN.
Dans sa réunion du 25 Mai 1873 le Conseil Municipal approuve le projet de Monsieur EPAILLY, Architecte du Département, qui se monte à 23.800. Après une vente aux enchères sans acquéreur le 3 Août 1873, le 14 Août 1873, le Consistoire de Valence demande au Conseil Général de la Drôme de transmettre une demande de subvention de 9.277 Fr. au Ministère de l’Instruction Publique et des Cultes. Le 5 Décembre 1873, le Conseil Municipal d’Étoile décide d’utiliser les matériaux de l’ancienne construction et d’accepter la proposition d’achat du terrain faite par M. Gustave PIALOUX le 6 Avril 1873 dont le paiement se fera après l’obtention de la subvention.
Le terrain du quartier du Parquet est aliéné, mis en vente, mais « ne seront compris dans la vente tous les blocs Saint-Paul qui sont à pied d’œuvre ».
Le nouveau projet et les nouveaux devis présentés par Monsieur EPAILLY sont approuvés par le Consistoire de Valence.
Ils se montent à 23.800 F.
Monsieur Antoine AUDEMARD, qui vient d’édifier l’église de Charmes, en face d’Étoile, est chargé de la Construction du Temple, sous versement d’une caution de 800 Fr.
Le 8 Mai 1875, le Ministre l’Instruction Publique et des Cultes envoie au Préfet de la Drôme les instructions suivantes : « la hauteur du temple pourrait être réduite au moins d’un mètre, les murs devront être, dans tous les cas, épaulés par des contreforts, le perron donnant accès à la porte d’entrée sera remplacé avec avantage par un escalier droit convenablement étudié et pour la charpente du comble, il faudrait suspendre l’entrait au poinçon au moyen d’un étrier et le relier aux arbalétriers par des toises pendantes ».
Le devis est présenté, après ces modifications, le 28 Mai 1875 au Préfet et le cahier des charges est déposé à la Mairie, le 9 Septembre 1875.