D’après le descriptif du bâtiment, la geôle (prison) se trouve au rez-de-chaussée. Il est possible de penser que c’était pour des enfermements temporaires.
Mais aussi les combles ont servi pendant de nombreuses années à maintenir des personnes prisonnières. Une cinquantaine de noms sont gravés ou écrits.
Les dates, une dizaine, la plus ancienne est 1698 (date du premier cadastre d’Étoile), avant la Révolution. La plus récente, 1823, période napoléonienne. Des galères, des châteaux, des oiseaux, des chevaux, des aigles impériaux, des grenadiers, et des traits qui comptent les jours.
Gravé dans le plâtre, dessiné en noir ou en rouge, les prisonniers d’un jour et beaucoup plus pour certains, ont témoigné de leur époque, de leur métier, ou simplement de leur passage.
Tous les murs des combles sont couverts de graffitis, il est étonnant que les propriétaires successifs n’aient pas réalisé de travaux qui auraient pu les détériorer. Merci à eux.
Certains ont montré des talents de dessinateur, d’autres de poète.