Jean-François DraperiDRAPERI, Jean-François

Henri Desroche

Espérer, Coopérer, (s’) Éduquer

Presse de l’économie sociale

Décembre 2014, 216 pages

4ème de couverture

Grand éducateur d'adultes, Henri Desroche (1914-1994) est également un sociologue reconnu dans les champs des religions et de la coopération. On lui doit en outre le terme «entreprises de l'économie sociale» pour désigner le nouvel ensemble formé par les coopératives, les mutuelles et les associations en quête d'unité au début des années 1970.

 

Alliant l'action à la réflexion, Henri Desroche fut aussi le fondateur du Collège coopératif (Paris), du Réseau des hautes études des pratiques sociales (RHEPS) et de l'Université coopérative internationale (UCI).

Originale et riche, son œuvre est de celles susceptibles de changer le cours d'une vie. Variée et complexe, elle est difficilement accessible.

L'objet de ce livre est de présenter l'œuvre d'Henri Desroche, d'en montrer la diversité et d'en saisir l'unité.

L'ouvrage s'adresse aux étudiants et enseignants de l'économie sociale et solidaire, aux militants coopératifs et mutualistes, aux élus des collectivités territoriales, aux responsables associatifs, aux travailleurs sociaux, éducateurs, animateurs socioculturels.

Plus largement, il intéresse toute personne qui souhaite passer du renoncement ou de la contestation a l'action, en donnant la force, les raisons et le plaisir d'espérer, de coopérer et de s'éduquer.

 

 

Dans plusieurs de ses ouvrages, Jean-François Draperi fait référence à l’expérience Boimondau et cela ne peut être autrement dans Henri Desroche, Espérer, Coopérer, (s’) Éduquer.

 

Henri Desroche a rencontré pour la première fois la Communauté Boimondau en 1942, à cette époque elle était connue comme la Communauté Marcel Barbu, son créateur. [22]

 

Cette rencontre participe à son évolution que l’on retrouve dans « Signification du marxisme » où il confronte la pensée chrétienne et la pensée marxisme. [31]

 

Dans les recherches de Desroche, la communauté est le terme qui relie les premier chrétiens, l’ordre dominicain, Boimondau, les millénarismes, les premiers mouvements socialistes pré-marxismes et, enfin, le marxisme et son projet communiste. [40]

 

Henri Desroche est passionné par l’organisation des petites entreprises en communauté et reprend à son compte l’article de la règle communautaire : le but de toute organisation est l’homme…, la société communautaire met tout au service des hommes. Ce qui explique la taille de la communauté : « la communauté devra être organisée de telle façon que tous les membres qui la composent se connaissent ». [80]

Après son premier contact avec la communauté Boimondau en 1942, il se penche sur l’histoire des communautés de travail à la demande de Marcel Mermoz.

Les articles et les ouvrages de Desroche sur les communautés de travail s’échelonnent en 1944 (la communauté Boimondau, en collaboration avec L.J. Lebret) et 1956 (Nature et évolution des communautés de travail en France, Une communauté de travail de la banlieue parisienne, en collaboration avec A. Meister). [85]

 

La rencontre de Desroche avec la communauté Boimondau en 1942, ce qui devait être une observation fut une interpellation qui bouscula le jeune dominicain à un point tel qu’elle fonda, de son propre point de vue, le tournant de sa conversion de la théorie vers la sociologie. [87]

Henri Desroche parle de son enfance Roannaise, avec Jean-François Draperi

Henri Desroche : Portrait d’un passeur de frontières

 

 

 

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Date de dernière mise à jour : 21/08/2024

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