2017 est une année riche en élections. Les élections présidentielles suivies par les élections législatives.
Les délégués, les dirigeants des mutuelles sont sensible à la vie de la Société (nous l’espérons). Démocratie minimum, manque de transparence, cumul de mandats, détournement des deniers publics au profit des élus (ou de leur famille), etc.
Que font-ils des leçons de ces deux scrutins ?
Notre société souffre du manque de transparence, de pouvoirs confisqué par une minorité, du manque de démocratie, est-ce que les entreprises de l’économie sociale et solidaire, qui pratiquent les mêmes agissements que l’on retrouve dans la société civile ne contribuent-elles pas à ces méfiances envers toutes les élites ?
Être sociétaire, ne faudrait-il pas, il faut y réfléchir, que le client fasse une démarche pour changer de statut ? Comme pour la société civile, être français ne suffit pas pour participer aux élections, il faut s’inscrire sur les listes électorales.
Comme tous les pouvoirs, les dirigeants des mutuelles verrouillent les élections. Les élections dans les mutuelles sont peu médiatisées, donc peu commentées, contestées. Les mutuelles devenant de plus en plus grosses, le client-sociétaire est de plus éloigné du pouvoir. Les assemblées générales regroupent que les délégués, alors un peu de proportionnelle ?
Le conseil d’administration devrait permettre la candidature de plusieurs listes, ou des candidatures isolées. Internet doit être mis à profit pour plus de démocratie.