Jeanne DEVAL présente comment le mouvement des Compagnons de France, c'est installé dans sa région :
« Un appel lancé dans la presse du 20 décembre 1940 définit son but : Jeunes gens de Romans-Bourg-de-Péage et d’ailleurs qui avez de 15 à 20 ans et qui cherchez en vain un travail, les Compagnons de France vous offrent nourritures, habillement, la joie de vivre au grand air, de travailler pour vous et l’avenir du pays. »
Quelques lignes plus loin, Jeanne DAVAL par de Gustave COUREAU :
« Monsieur COUREAU, un romanais de toujours que j’ai pu rencontrer et qui fut le responsable départemental des Compagnons de France m’a remis le code d’Honneur récité chaque jour par les jeunes au moment du lever des couleurs et qui se termine ainsi : À l’œuvre compagnons, que notre compagnonnage fasse la France Libre, Jeune et Fière. »
Et encore plus loin : « Les compagnons peuvent choisir leur activité, certains aident le boulanger, d’autres le menuisier, certains collent des papiers de tapisserie dans le logement de familles nombreuses, d’autres collectent pour le Secours National ».
Jeanne conclut ce chapitre : « Lorsque l’esprit de Résistance est apparu trop flagrant, les Compagnons de France furent dissous par Vichy sur l’ordre des allemands début 1944 ».