Mais deux ans plus tard, c’est la faillite. Ceux qui avaient relancé Lip accusent alors Claude NEUSCHWANDER, qu’ils avaient placé à la tête de l’entreprise, d’en être le principal responsable.
Claude NEUSCHWANDER rédige rapidement et veut donner sa version des faits. Ces amis le dissuadent de rendre public ses écrits, car cela pourrait nuire à son avenir professionnel.
Jacques CHÉRÈQUE lui écrit, après la lecture du manuscrit : « … Dangereux : dans le contexte, il est un brûlot de plus dans la poudrière Lip. Si ça pète, les victimes seront peut-être autant tes adversaires que tes amis car Lip n’est pas qu’une affaire politique et économique. C’est essentiellement un drame passionnel et les dénouements de ces affaires sont toujours imprévisibles et aux conséquences inattendu ».
Car la controverse enfle. Michel ROCCARD lâche son ami et adopte la thèse d’Antoine RIBOUD qui est contredite par Jean CHARBONNEL, ministre du Développement industriel en 1973, ayant rendu possible la reprise de Lip.
En 2018, son récit est enfin publié.
Claude NEUSCHWANDER n’a rien oublié, si les années passent, effacent les mémoires, chez Claude NEUSCHWANDER la colère reste intacte.