Étoile-sur-Rhône 39-45

Naissance de la 6ᵉ compagnie FFI

Lecture du livre de Lucien Micoud

Dès le début de son ouvrage, Lucien Micoud exprime quelques précautions, craignant qu'en 40 ans les événements, la vérité, soient un peu déformés : « Au cours de cette période de quatre années, il ne sera pas toujours possible de préciser les dates et reconstituer l’exacte succession des événements. »

 
« … Leur simple témoignage, parmi des milliers d’autres, parfois contradictoires, et qui s’en formaliserait ? »

 
« … Il y a eu des héros parmi eux, des personnalités exceptionnelles ; des lâches et des traitres aussi. La lâcheté, la trahison, le crime sont les fruits de la guerre, au même titre que l’héroïsme et le don de soi. La plupart ne furent ni des héros, ni des traitres. »
Ce livre donne aussi de nombreuses indications sur les relations entre les maquisards du Vercors et la Communauté de Travail Marcel Barbu, ainsi que le rôle de Gustave Coureau en tant que chef des Compagnons de France à Valence puis chef du Service Social de la Communauté.

 
Lucien Micoud explique comment les Compagnons du Valentinois (Drôme) ont apporté la majorité des combattants dans la 6ᵉ compagnie des FFI de la Drôme, et pas étonnant que l’importante cité « compagnons » d’Étoile ait apporté une large contribution.

Lucien MicoudMicoud, Lucien Étoile-sur-Rhône 39-45

Nous étions cent cinquante Maquisards
De la bataille de Gigors à la libération de Valence
Préface de Pierre de Saint-Prix
Éditions Peuple libre
1981


Postface de Lucien Micoud
Ce témoignage sans prétention est certes une œuvre personnelle ; mais il est surtout une entreprise collective dont le signataire a voulu d'abord être le coordinateur.
Nous remercions tous ceux, membres de la 6° compagnie ou non, qui nous ont aidés de diverses façons à mettre sur pied cet ouvrage.
Il est possible, il est probable, que nos lecteurs y relèvent certains points particuliers qui leur paraissent prêter à contestation, à précision, à rectification. Qu'il s'agisse d'aspects mineurs ou de questions plus importantes, nous leur demandons de ne pas hésiter à nous en faire part.
Si tous nos compagnons ne sont pas nommés dans le déroulement du récit, nous avons tenu à ce qu'aucun d'entre eux, mort ou vivant, ne soit oublié.
Que ces lignes constituent pour eux et pour leurs familles un témoignage sincère sur une période courte, mais essentielle, de la vie de chacun d'entre nous et d'une amitié indestructible.
Lucien Micoud, Étoile-sur-Rhône.


TABLE DES MATIÈRES
Préface
Chapitre I - Témoignages fragiles sur une époque de ténèbres Une première rencontre - Les Compagnons de France - Des chefs engagés - La communauté Boimondau - Premiers contacts à Crest, Étoile, Valence... - Un combat qui s'élargit - Des dangers qui s'accroissent - Fresnes - Bruno Larat - Morts en déportation - Un instituteur lorrain - Reprendre les armes un jour - S'unir pour combattre - Un pilote aviateur - Des situations difficiles.

Chapitre ll - Des compagnons enthousiastes - Des individus dangereux - Un radio nommé Albert - Des équipiers – Des adolescents - Échapper au S.T.O. - Connaître les armes - Tant de dévouements discrets - Les Allemands sur la piste-Tromper les Miliciens.

Chapitre lll - C'est le débarquement - Enthousiasme et inquiétude - Une nuit mouvementée - Partir pour Vaunaveys - Échauffourée à La Paillasse - Morts au combat - Départ précipité - Dans les rues de Crest - Place des Moulins – En route pour le plateau - Changer de cap - Fausse route - Missions tous azimuts - Un jugement - Des armes tombées du ciel - S'installer à Vaunaveys.

Chapitre lV - Sur les hauteurs de Vaunaveys - Les gardes – Danger des armes automatiques - En patrouille - Se nourrir et se vêtir - Des chansons douces - Partir en perm' - Des morts sur le plateau - Des renforts venus de près et de loin - Attaque sur La Rochette - Sabotages et représailles –Des médicaments pour un pharmacien - Un 14 juillet de gloire et de deuil - Les Allemands sont là !
 
Chapitre V - Alerte rouge - Les Allemands sont à Crest - Accrochages - Jean Rousset est blessé - Décrochage - Une pluie diluvienne - Montée à Gigors - Hitler est-il mort ? – Un accueil chaleureux - Des positions solides - Anniversaires - Des thèses menteuses - Activité de patrouilles – Les Allemands vont attaquer.

Chapitre VI - Le calvaire d'un maquisard.

Étoile-sur-Rhône 39-45Chapitre Vll – La bataille de Gigors.

 

 

Chapitre Vlll - Le pain de l'amitié - En mission - La vallée de Quint - Une bombe - La tête de la Dame - Le Chaffal - Des visites - Surprise tragique - Retour à Vaunaveys - Crest est bombardé - De nouveaux cadres - Les Américains sont là ! - Montmeyran - Attaque sur Valence - Le plateau de Billard - Une course éperdue - Barcelonne - Bataille d'anéantissement - Chabeuil et Montélier.

Chapitre IX-Valence est libérée.

Notes.
Extrait des registres de la 6ᵉ compagnie.

« Pas plus qu’aucune autre, la 6ᵉ Étoile-sur-Rhône 39-45 compagnie n’a surgie spontanément au jour J. Il faudra donc parler des origines et son organisation progressive au cours des années et des mois qui ont précédé son entrée en action. Sans oublier que beaucoup de ceux qui combattirent dans ses rangs ont aussi, en marge de leur appartenance à la compagnie et souvent bien avant toutes prises de contact avec ses responsables, milité de cent autres façons dans la Résistance, soit de leur initiative personnelle, soit au sein d’organisations plus ou moins structurées. »

Que dit une note du lieutenant-colonel Arnaud, chef de la subdivision militaire de Valence en 1945 :

« Formation de la Résistance armée dans la Drôme le 11 novembre 1942.    
Dès cette date viennent à nous :
1.    L’équipe de camouflage de matériel sous le commandement du Capitaine Fabre, qui sort une partie des armes du C.R.E.V.A.N. (six F.M., quarante fusils). Cette équipe compte environ 50 Hommes.
2.    Un groupe de 60 prisonniers évadés et mis sous les ordres du Capitaine Benezech.
3.    Ma section de gardiens civils de l’État-major : 50 Hommes.
4.    La Communauté Barbu : 80 hommes.
5.    Les Compagnons de France, amenés par leur chef Coureau : 150 Hommes.
C’est autour de ces petits éléments, qui formeront plus tard le noyau du bataillon Benezech, que vient peu à peu se cristalliser la Résistance armée de la Drôme. »

Cette note confirme ce qu’écrit Lucien Micoud sur la position des Compagnons de France et de la Communauté de travail Boimondau ?

Si nous voulons maintenant remonter aux origines de la 6e compagnie, sans doute nous faut-il mentionner d'abord la première rencontre du colonel Arnaud (alors lieutenant Arnaud), responsable de l'ORA (Organisation de Résistance dans l'Armée), pour la Drôme, et de Gustave Coureau, Romanais d'origine, alors chef de pays (c'est-à-dire responsable départemental) des « Compagnons de France » à Valence. C'était dans les premières semaines de l'année 1942, sans qu'il nous soit possible de mieux préciser la date.
Le chef national du mouvement compagnon, Guillaume de Tournemire, avait dit à Gustave Coureau : « Vous auriez «peut-être» intérêt à prendre contact, à titre strictement personnel, avec le lieutenant Arnaud. « On » lui a parlé de vous, en raison de vos fonctions dans le mouvement et à la communauté Barbu».


Le lieutenant Arnaud, en effet, ne pouvait que souhaiter rencontrer aussi bien les responsables d'un mouvement de jeunesse comme les « Compagnons de France » que les représentants de la communauté Boimondau (BOItiers de MONtres du DAUphiné), dont nul n'ignorait à Valence le comportement aussi peu conformiste que possible.

Venu de Besançon, où il avait dirigé, avec la collaboration active de son épouse, une entreprise de fabrication de boîtiers de montres, et d'où il avait été expulsé vers la zone dite « libre », Marcel Barbu, personnage étonnant à plus d'un titre, était entré alors aux « Compagnons de France » ; mais au sortir du camp-école, il avait refusé les fonctions qu'on lui proposait.
À Valence, où il retrouvait notamment Fred Lip, avec lequel il avait travaillé à Besançon, Barbu avait été mis en contact avec Gustave Coureau, afin que celui-ci lui apporte son aide pour l'installation au chef-lieu de la Drôme d'un atelier de production de boîtiers de montres.
Ce devait être la fameuse Communauté Boimondau, entreprise d'un type entièrement nouveau, où tout était remis en question, en vue de l'épanouissement humain de ses membres. Appartenant au mouvement, ceux-ci portaient l'uniforme des Compagnons de France et ils en avaient adopté l'insigne (coq blanc stylisé sur fond rouge).
Le non-conformisme affiché du nouvel établissement et de son fondateur ne pouvait manquer de porter ses fruits. En décembre 1942, Barbu lui-même fut arrêté et interné à Fort-Barreau, puis au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), pour refus d'application de la législation de Vichy concernant les entreprises et pour une attitude générale d'opposition envers le régime en place.
La communauté ne s'arrogeait-elle pas le droit, entre autres, de refuser ce piège qu'était en vérité la « relève » pour les travailleurs ?
C'est à Saint-Sulpice que Barbu fit la connaissance de Marcel Mermoz, qui, libéré peu de temps après, son nouvel ami allait rejoindre la communauté à Valence fin mars 1943.
Les rapports restèrent très étroits et profondément amicaux entre Gustave Coureau et Marcel Barbu lorsque ce dernier entra en conflit ouvert avec les instances nationales du mouvement compagnon et que fut consommée la rupture, mais non la fin de toute relation.

Médecin des Compagnons de France et de la communauté Boimondau, généraliste récemment installé à Valence, le docteur André Margot n'avait pas tardé à s'engager, comme beaucoup de ses confrères, dans la voie dangereuse de l'illégalité : soins aux clandestins de toutes origines, dont de nombreux Israélites, certificats de complaisance... ; si bien qu'il finit par devenir suspect à l'occupant et à ses acolytes.

. . . Lorsque les « Compagnons de France », dont l'esprit de résistance apparaissait par trop flagrant, furent dissous, sur l'ordre des Allemands, par le gouvernement de Vichy, au début de l'année 1944, la situation de Gustave Coureau - qui était alors devenu chef du service social à la communauté Boimondau - se révéla rapidement intenable dans la Drôme.
Il participait à une réunion clandestine de cadres compagnons à Lyon, lorsqu'un de ses meilleurs amis, Jacques User, accouru de Valence à motocyclette, lui transmit, de la part du capitaine Arnaud, l'ordre formel de ne pas revenir dans la Drôme.

Le matin précisément de ce jour, lors d'une réunion tenue au chef-lieu de la Drôme, la Milice avait en effet inscrit notre compagnon sur la liste des condamnés à mort. Mais un milicien, Viallon, de Bourg-de-Péage, camarade d'enfance de Gustave Coureau, en avait immédiatement informé le capitaine Arnaud. Le soir même, Coureau prenait le train pour Paris, tandis que Jacques User revenait à Romans prévenir Madame Coureau et l'engager à rejoindre son mari dans les plus courts délais avec leurs quatre enfants.

Barbu, pour sa part, vivait à cette époque dans une semi-clandestinité. Sa femme et six de ses enfants rejoignirent sans tarder la famille Coureau à Paris, plus précisément à Boulogne-sur-Seine.
De leur côté, les compagnons de Boimondau, craignant des représailles, déménagèrent les machines à leur ferme de Mourras. Bien leur en prit ; les Allemands vinrent en effet, dans les jours suivants, incendier l'usine, ainsi que la villa qu'avaient occupée M. et Mme Barbu.
Quelques jours après la montée à Paris des deux familles, Marcel Barbu en personne les rejoignit avec d'autres membres de la communauté. Un local avait été trouvé à Paris même, rue J.-J. Rousseau, pour leur servir de refuge.
Bientôt, malheureusement, le 3 juin 1944, une vingtaine d'entre eux tombèrent dans une souricière montée par la Gestapo. Par chance, retardé ce jour-là et prévenu par un commerçant voisin, Coureau était passé entre les mailles du filet.
Les époux Coureau s'employèrent alors à ravitailler leurs infortunés compagnons avec des colis que Mme Coureau portait à la prison de Fresnes même, où ils avaient été incarcérés.
Gustave Coureau, contraint pour sa part à la plus grande prudence, avait pour principale préoccupation de s'informer sur la détention de ses amis et sur leur départ éventuel vers l'Allemagne. Il entra dans ce but en rapport avec l'abbé Stock, aumônier allemand de la prison, qui lui fut d'un grand secours et qui le reçut souvent dans le grenier d'un vieil immeuble parisien, près de la place Saint-Michel.
C'est ainsi par l'abbé Stock que Gustave Coureau apprit le transfert de Fresnes au camp de Royallieu, près de Compiègne, de Bruno Larat, un Romanais, qui était son ami intime et qui avait été arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, chez le docteur Dugoujon, avec Jean Moulin et ses compagnons.
Royallieu c'était la dernière étape sur la route de la déportation.
Coureau partit aussitôt pour Compiègne en bicyclette. Après maintes péripéties, il réussit à faire parvenir à son ami, des limes cachées dans un morceau de pain, glissé à contre-voie dans le wagon qui allait l'emmener en Allemagne.
Vaine tentative, hélas ; les compagnons de voyage de Bruno Larat ne lui permirent pas d'utiliser les instruments de sa libération, craignant des représailles sur ceux d'entre eux qui ne s'enfuiraient pas. Sont-ils revenus des camps de la mort ?... Pour Bruno Larat ce fut un voyage sans retour.

Arrêtés avec leurs amis, trois membres de la communauté Boimondau feront aussi le sacrifice de leur vie : Charles Hermann, fusillé à Villeneuve-sur-Ain ; Jean Donguy, mort d'épuisement au camp de Vailingen ; Simone Donguy (fille de Jean), morte à Bergen-Belsen.

Gustave Coureau eut, depuis le début de son entreprise, un « complice » entièrement dévoué en la personne du chef de baillage de Pierre Laurent. L’activité de Laurent s’étendait à la plaine valentinoise et la vallée de la Drôme.
Originaire d’Étoile, Pierre Laurent y rassembla bientôt autour de lui de jeunes hommes de sa génération comme Jean Champel, Gabriel Micoud, André Écoiffier, Marcel Billon, André Bergeron, Henri Rouveur, Paul Nodin… mais également des garçons plus jeunes, dont plusieurs appartenaient au mouvement Compagnon, comme : Lucien Bois, André Marquet, Pierre et Marcel Buix, Charles Vigoureux, Lucien Daspres, René Rey, Alain Olagnon… ; et d’autres comme Fernand Chérion, le doyen ou Louis Olagnon, ancien combattant de la guerre 39-40.
Avec Jean Champel et Gabriel Micoud, qui devint son adjoint au maquis, Pierre Laurent devait faire, au cours de l’hiver 43-44, plusieurs reconnaissances aux alentours de Gigores, futur secteur d’activité de la 6ᵉ Compagnie.
Vint se joindre à cette bonne équipe, au cours de l’année 1943, Lucien Micoud, chef de baillage et comme Gustave Coureau, originaire de Romans.

Georges François Brentrup est né le 12 novembre 1911 à Hambourg (Allemagne). Instituteur lorrain mobilisé, alors sous-officier, il ne quitte la ligne Maginot que le 4 juillet 1940. Expulsé en novembre 1940 de Saint-Hubert (Moselle) où il enseignait, il trouve refuge, avec toute sa famille, à Crest, il obtient un poste de professeur à l'École primaire supérieure de Crest.
En début 1943, à la demande du lieutenant Arnaud (Denis dans la Résistance), il commence à recruter des sizaines parmi les lorrains de son entourage.
Et c’est à Crest que Gustave Coureau rencontre Georges Brentrup au cours d’un repas offert aux « Compagnons de la musique » groupe musical faisant partie de l’organisation des Compagnons de France.

Le docteur Jean Planas Étoile-sur-Rhône 39-45demande à Jean Champel de faire des sondages à l’église d’Étoile afin de retrouver la crypte.
Cela représente de lourds travaux, fait remarquer Jean Champel et Jean Planas doit révéler qu’il s’agit de trouver une cache pour des armes !
Alors, je connais une bonne cachette, l’ancienne citerne située sous la salle du cinéma ! La discussion en resta là.
Jean Champel en parle à son voisin Pierre Laurent qui lui demande de rester discret.
Gabriel Micoud rejoint à son tour l’équipe en cours de constitution, suivi de René Rey.
René Rey s’était échappé des chantiers de jeunesse pour ne pas partir au STO. Après quelques mois passés en Ardèche, il rejoint le groupe de Pierre Laurent.
Jean Vignal, lyonnais d’origine, réfugié à Étoile pour ne pas partir au STO, Fernand Chérion, le doyen de la section de Pierre Laurent. Joseph Coleur, expulsé de Moselle.
Les garçons des deux groupes, de la 4ᵉ et 6ᵉ compagnie, se retrouvaient pour découvrir les armes et s’entrainer. À Étoile, seule la 6ᵉ compagnie possédait quelques armes. Ensemble, ils effectuent des tours de garde pour surveiller les Allemands de plus en plus nerveux.
Sans devenir combattantes, des familles s’engageaient et aidaient à l’émergence de la Résistance : les familles Marius Paradis, Paul Rey… leur discrétion était une nécessité.

À Étoile, c’est la 4ᵉ compagnie dirigée par le docteur Jean Planas qui est à l’initiative, elle seules possède de l’armement, la 6e compagnie a son centre à Crest.
Gabriel Micoud, habitant avec son épouse à la maison Planas faisait le lien entre les deux compagnies.
Dans la nuit du 6 juin, rassemblement de la section de Pierre Laurent à la sortie d’Étoile, route de Montoison et vers 3 heures du matin le groupe des présents (Pierre Laurent a été arrêté) prend la direction de Vaunavey, soit à 20 Km par les chemins de terre. Quelques-uns restèrent à Étoile et participèrent à la patrouille dirigée par le lieutenant Riory (4e Compagnie) pour récupérer des armes cachées dans une baraque.

Compagnie BEN

FFI Drôme - 2e bataillon, 6e compagnie, Brentrup (Ben)


Sur l’écusson réalisé par André Petit l’on retrouve l’étoile du village d’Étoile-sur-Rhône, la tour de Crest, la croix de Lorraine pour les FFI


Section de commandement, capitaine de la 6e compagnie : Georges Brentrup
Première section : Lieutenant Lucien Micoud
Deuxième section : Lieutenant Henri Martin
Troisième section : Lieutenant Pierre Laurent


1 ALCOUFFE Jean-Louis, né le 17 septembre 1922 à Ouezzan (Maroc
2 ALLARY Albert, né le 24 janvier 1918 à Saint-Hubert (Moselle)
3 ARIENTA Roger, né le 11 avril 1923 à Crest (Drôme)
4 ARMSPACH Félix, né le 3 mai 1908 à Bergholz-Zell (Haut-Rhin)
5 AVENAS Charles, né le 20 mars 1920 à Saint-Sauveur-de-Montagut (Ardèche)
6 BABICK (CWIKLINSKA dit) Pierre, né le 27 juillet 1925 à Knoblaïch (Pologne)
7 BAER, Albert né le 17 décembre 1917 à Oyonnax (Ain)
8 BALBONI Giovanni, né le 12 mai 1918 à Ferrara (Italie)
9 BALANDREAU Michel, né le 18 février 1925 à Crest (Drôme)
10 BARRAL Dominique, né le 27 juillet 1924 à Crest (Drôme)
11 BELLON Guy, né le 12 avril 1926 à Crest (Drôme)
12 BÉRNGER Robert, né le 9 août 1923 à Crest (Drôme)
13 BESSON Marcel, né le 26 octobre 1925 à Vernoux (Ardèche)
14 BESSON Roger, né le 21 octobre 1926 à Vernoux (Ardèche)
15 BETTAGA Pierre, né le 23 septembre 1917 à Madison (Pennsylvanie, USA)
16 BILLON Marcel, né le 5 janvier 1913 à Bourg-lès-Valence (Drôme)
17 BLACHE Marcel, né le 16 mars 1920 à Valence (Drôme)
18 BOIS Lucien, né le 28 décembre 1828 à Étoile-sur-Rhône (Rhône)
19 BOIS, Pierre, né le 11 janvier 1923 à Crest (Drôme)
20 BOISSET Georges, né le 26 août 1916 à Crest (Drôme)
21 BOISSIER Edmond, né le 29 novembre 1925 à Grâne (Drôme)
22 BONNET Louise, née le 6 décembre 1909 à Volpajola (Corse)
23 BOULEAU-BLACHE Gilbert, né le 7 mai 1925 à Reims (Marne)
24 BOUTARIN Maurice, né le 11 septembre 1917 à Crest (Drôme)
25 BOUTARIN Pierre, né le 9 octobre 1921 à Crest (Drôme)
26 BRENTRUP Georges, né le 12 septembre 1911, Hambourg (RFA)
27 BREYTON Henri, né le 12 mai 1926 à Allex (Drôme)
28 BUIS Gaston, né le 29 mai 1924 à Aouste-sur-Sye (Drôme)
29 BUIX Marcel, né le 18 juillet 1922 à Rémuzat (Drôme)
30 BUIX Pierre, né le 7 août 1924 à Rémuzat (Drôme)
31 CAHN Edgar, né le 5 avril 1922 à Bruxelles (Belgique)
32 CAILLAT Joseph, né le 29 juillet 1920 à Saint-Marcellin (Isère)
33 CATALON Paul, né le 28 août 1920 à Saint-Prix (Ardèche)
34 CHARLES Marcel, né le 6 juillet 1923 à Lemps (Drôme)
35 CHATAIN André, né le 4 août 1926 à Saint-Donat (Drôme)
36 CHAVAROT André, né le30 avril 1926 à Crest (Drôme)
37 CHÉRION Fernand, né le 30 janvier 1900 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
38 CHORIER Cœur, né le 4 août 1916 à Bourg-de-Péage (Drôme)
39 CIRÉ Charles, né le 15 août 1924 à Ay-sur-Moselle (Moselle)
40 CLAIR René, 23 janvier 1926 à Allex (Drôme)
41 COLEUR Joseph, né le 8 octobre 1921 à Bisping (Moselle)
42 COLLIGNON Auguste, né le 24 octobre 1907 à Burtoncourt (Moselle)
43 COLLIGNON Léon, né le 18 août 1902 à Burtoncourt (Moselle)
44 COLLOT André, né le 14 février 1917 à Contrisson (Moselle)
45 DASPRES Lucien, né le 30 janvier 1926 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
46 DEBON André, né le 27 septembre 1922 à Cavaillon (Vaucluse)
47 DELEYE René, né le 5 avril 1920 à Bruxelles (Belgique)
48 DEPIEREFEU Pierre, né le 13 janvier 1925 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
49 DESCOURS Pierre, né le 1er novembre 1925 à Grâne (Drôme)
50 DUPUIS Louis, né le 23 août 1924 à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
51 ÉCOIFFIER André, né le 11 février 1920 à Beauvallon (Drôme)
52 ESPIÉ Jean, né le 2 juin 1923 à La Tronche (Isère)
53 ESPINAS Élie, né à Blacon (Drôme)
54 ESPINAS Étienne, né le 6 avril 1918 à Suze (Drôme)
55 FARVACQUE Jean, né le 31 mai 1925 à Crest (Drôme)
56 FARVACQUE Pierre, né le 31 mai 1925 à Crest (Drôme)
57 FAUSTIN Robert, né le 27 janvier 1925 à Fontet (Gironde)
58 FOURCHEGUT Simon, né le 17 février 1912 à Saint-Rambert-sur-Loire (Loire)
59 FRANÇOIS Ginette, née le 4 janvier 1925 à Crest (Drôme)
60 FRANÇOIS Jean, né le 16 février 1923 à Crest (Drôme)
61 FRANÇOIS Pierre, né le 20 septembre 1897 à Verpel (Ardennes)
62 FRAUD, Maurice, né 18 août 1926 à Lyon (Rhône)
63 GAUTHERON Georges, né 23 juillet 1926 à Crest (Drôme)
64 GAUTHERON, Jean, né le 17 septembre 1924 à Crest (Drôme)
65 GAVERIAUX Georges, né le 11 avril 1923 à Lille (Nord)
66 GENSEL René, 10 novembre 1925 à Beaumont-lès-Valence (Drôme)
67 GONNET Charles, né le 19 septembre 1921 à Crest (Drôme)
68 GORCE Maurice, né le 18 novembre 1923 à Vercheny (Drôme)
69 GOUGNE Pierre, né le 26 octobre 1923 à Crest (Drôme)
70 GOY François, 20 août 1923 à Chabrillan (Drôme)
71 GOY Raymond, né le 20 février 1922 à Mirabel-et-Blacon (Drôme)
72 GRUNEBAUM Walter, né le 17 juillet 1908 à Fulda (Allemagne)
73 GUIHAUMON Pierre, né le 30 juin 1918 à Vaunaveys (Drôme)
74 HENRY Mathurin, 26 mai 1908 à Avignon (Vaucluse)
75 HOFFNER André, né le 27 auôt 1926 à Beaumont-lès-Valence (Drôme)
76 ISNARD Jean, né le 1er mai 1927 à Sorgues (Vaucluse)
77 JOURDAN Marcel, 19 septembre 1908 à Lyon (Rhône)
78 JULLIAT Marcel, né le 11 août 1920 à Valence (Drôme)
79 KAPLANSKI Gerthel, né le 25 mars 1906 à Odessa (URSS)
80 KRAFT Georges, né le 21 septembre 1927 à Beaumont-lès-Valence (Drôme)
81 LACOUR Paul, né le 12 février 1920 à Metz (Moselle)
82 LACROIX Auguste, né le 18 mai 1925 à Marseille (Bouche-du-Rhône)
83 LAFFOUX Herbert, né le 23 juin 1923 à Avignon (Vaucluse)
84 LAURENT Pierre, né le 5 avril 1915 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
85 LENOIR Marcel, né le 9 mars 1896 à Saint-Genis-sur-Menthon (Ain)
86 LEVI (ou LORISSE) Raymond, né le 22 mai 1915 à Paris (8e)
87 LIOTARD Jean, né le 31 mai 1926 à Piégros-la-Clastre (Drôme)
88 LOMBARD Henri, né le 2 juillet 1924 à Beaufort-sur-Gervanne (Drôme)
89 LOMBARD Maurice, né le 2 mai 1926 à Crest (Drôme)
90 MANDAROUX André, né le 11 novembre 1906 à Grâne (Drôme)
91 MARIA Ernest, né le 23 novembre 1923 à Lantosque (Alpes-Maritimes)
92 MARQUET André, né le 2 octobre 1926 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
93 MARTIN Aimé, né le 16 août 1926 à Divajeu (Drôme)
94 MARTIN Henri, né le 12 décembre 1999 à Toucy (Yonne)
95 MARTIN Julien, né le 9 novembre 1915 à Suresnes (Seine)
96 MARTIN Marius, né le 24 juillet 1925 à Divajeu (Drôme)
97 MARTIN René, né le 14 mai 1925 à Suze-sur-Crest (Drôme)
98 MARX Georges, né le 19 novembre 1919 à Lyon (Rhône)
99 MAZARD André, né le 2 avril 1924 à Eurre (Drôme)
100 MICHEL Jacques, né le 29 mai 1919 à Whir-au-Val (Haut-Rhin)
101 MICOUD Gabriel, né le 19 avril 1920 à Livron (Drôme)
102 MICOUD Joseph, né le 9 septembre 1920 à RIOM (Puy-de-Dôme)
103 MICOUD Lucien, né le 15 juillet 1914 à Senlis (Oise)
104 MOREAU Henri, né le 8 août 1922 à Vienne (Isère)
105 NAHAN Raphaël, né le 2 avril 1917 à Sétif (Algérie)
106 NETTER Jean, né le 5 décembre 1919 à Épernay (Marne)
107 NIVIÈRE René, né le 21 août 1922 à Villebois (Ain)
108 NODIN Paul, né le 17 janvier 1912 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
109 NOYER Pierre, né le 29 septembre 1924 à Valence (Drôme)
110 OLAGNON Alain, 19 avril 1926 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
111 OLAGNON Louis, 15 février 1915 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
112 PACAUD Gilbert, né le 15 mai 1926 à Saint-Didier-de Charpey (Drôme)
113 PALMA Ange, né le 1er avril 1918 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
114 PERMINJAT Aimé, né le 19 décembre 1921 à Allex (Drôme)
115 PERMINJAT Maurice, né le 19 décembre 1921 à Allex (Drôme)
116 PETIT André, né le 9 février 1925 à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain)
117 POPY René, 29 janvier 1929 à Lyon (Rhône)
118 PORTOLANO Marc, né le 30 mars 1926 à Philippeville (Algérie)
119 POULET Georges, né le 23 novembre 1917 à Montclar-sur-Gervanne (Drôme)
120 PRADIER Bertin, né le 16 juillet 1913 à Saint-Nazaire-le-Désert (Drôme)
121 RAGRIS André, né le 1er septembre 1916 à Grenoble (Isère)
122 REBOULET René, né le 14 mai 1923 à Valence (Drôme)
123 REY René, né le 20 août 1923 à Étoile-sur-Rhône (Drôme)
124 ROMANI Enzo, né le 6 novembre 1924 à San-Martino (Italie)
125 ROUSSET Jean, né le 6 janvier 1925 à Blécourt (Vosges)
126 ROUSSET Léon, né le 7 janvier 1907 à Crest (Drôme). Blessé et soigné à l’hôpital de Die, il est tué de deux balles dans la nuque devant les grilles de l’hôpital (Ils ont refusés de subir, page 241).
127 ROUVEUR Henri, né le 27 juillet 1919 à Étoile-sur-Rhône (Drôme), décédé le 19 décembre 2013,
128 SAGNIAT Gilbert, né le 19 décembre 1909 à Lorette (Loire)
129 SALVY Georges, né le 26 février 1923 à Vassieux (Drôme)
130 SANGOUARD Louis, né le 28 avril 1924 à Crest (Drôme)
131 SANZ Ceférino, 26 Août 1906 à Belmonte (Espagne)
132 SAPART Paul, Né le 31 mars 1913 à Saint-Julien-en-Saint-Alban (Ardèche)
133 SCAPINOT Robert, né le 16 novembre 1922 à Oyonnax (Ain)
134 SCHEUER Louis, né le 16 octobre 1916 à Épinal (Vosges)
135 SERME Jean, né le 12 août 1926 à Crest (Drôme)
136 SERME Marcel, né le 14 septembre 1920 à Crest (Drôme)
137 TARRIOTTE Pierre, né le 2 mai 1920 à Crest (Drôme)
138 TERSEUR André, né le 1er juin 1924 à Valence (Drôme)
139 VIGNAL Jean, né le 29 avril 1921 à Lyon (Rhône)
140 VIGOUREUX Charles, 2 décembre 1924 à Allex (Drôme)
141 WELSCH Erich, né le 15 mars 1922 à Altenkessel (Sarre)
142 WOITIÉE Robert, né le 19 novembre 1995 à Trèmery (Moselle)

Date de dernière mise à jour : 23/08/2024

Questions / Réponses

Aucune question. Soyez le premier à poser une question.
Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Commentaires

  • 1win-apk-chily.xyz

    1 1win-apk-chily.xyz Le 30/08/2024

    It's difficult to find knowledgeable people
    in this particular subject, but you sound like you know what you're talking about!
    Thanks

    Traduction :
    Il est difficile de trouver des gens compétents dans ce sujet particulier, mais vous semblez savoir de quoi vous parlez !
    Merci

Ajouter un commentaire